RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

DARDENNE Eugène

DARDENNE Eugène

 

Ouvrier à Ussel

Ancien apprenti dépôt Ussel (19)

 

 

 

Date de naissance : 3 Janvier 1902

Lieu de naissance : ANGERS (49)

Date de décès : 10 Juin 1944

Lieu de décès : USSEL (19)

Circonstances : Tué  pendant les combats de la libération

 

 

Méthode de recherches Rail et Mémoire pour cette notice :

 

Relevé de la plaque d USSEL

 Source : Site Internet ; les anciens  apprentis du rail : http://gparam.free.fr/index2.html

Site Internet : mémorial GEN WEB

SGA AC-21P-112597

 

FFI 

 

 

Eugène DARDENNE faisait partie des Maquisards de la 236e Cie, 6e bataillon qui combattirent lors de la libération d'Ussel. Il fut tué ainsi que ses 46 camarades (dont 13 cheminots)  le 10 Juin 1944, devant l'Ecole Primaire Supérieure d'USSEL.

 

 

« Le drame d'Ussel, survenu le 10 juin 1944 et où périssent 47 FTP, a pour origine le

manque d'armement des Maquisards face à l'afflux de volontaires à cette période. Isolé,

n'ayant plus la possibilité de rejoindre Clermont-Ferrand, connaissant l'attaque de la garnison

de Tulle, la garnison allemande d' Ussel, refusant une reddition, s'est mise sous la protection

du 1er Régiment de France, unité vichyssoise, le 9 au matin. Cette situation est le fruit d'un

accord passé entre le commandement allemand d'Ussel, le Maire de la ville, le

commandement du 1er  régiment de France et la Gendarmerie. Or, « tous les maquisards voudraient bien récupérer les armes »

Des soldats allemands. L'AS comme les FTP envisagent cette récupération d'armes.

Le 10 juin, la plupart des hommes, et des officiers, des compagnies FTP aguerries du

secteur d'Ussel ne sont pas encore rentrées de Tulle où elles participaient à l'opération du 7 et

8 juin. Environ 55 maquisards, dont la plupart sont incorporés dans une organisation militaire

depuis moins de 48 heures, partent de Saint-Pardoux-le-Neuf en direction d'Ussel en début

d'après-midi. Ils souhaitent demander au 1er Régiment de France de leurs livrer les armes

allemandes. En fait, la population d'Ussel comme les maquisards semblent partagés sur la

situation de la garnison allemande : reddition véritable ou simple manœuvre ?

Lorsque les  jeunes combattants venant de Saint-Pardoux descendent des véhicules, le 1

Er Régiment de France ouvre le feu. Il est bientôt relayé par les allemands. Alors que seuls quelques maquisards  arrivent à s'enfuir, les allemands sortent du bâtiment dans lequel ils sont

retranchés et achèvent les nombreux blessés. Par la suite, le 8 octobre 1944, trois allemands

seront jugés comme responsables de ces assassinats par un tribunal militaire présidé par le

Commandant Malaise (A.S.) et fusillés pour actes contraires à la convention de Genève. » 

 

Extrait du texte de Rémi Fourche, préparé pour une manifestation qui s'est déroulée à Tulle le

12 juin 2004. Le sujet de la conférence était la Libération de la Corrèze. Le Musée

départemental de la Résistance de Neuvic avait alors pour objectif de synthétiser diverses

données sur la Libération de la Haute Corrèze.

 

Plaque de la gare d'USSEL



29/03/2009
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