DELRIEU Aimé
DELRIEU AIME
Cheminot, Auxiliaire cantonnier à Foix (09)
Croix de guerre avec Etoile de Vermeil .
Date de naissance : 11 fevrier 1925
Lieu de naissance : Saint Pierre de Rivière (09 ; Ariège)
Date de décès : 22 aout 1944
Lieu de décès : Rimont (09 ; Ariège)
Circonstances : tué aux combats de la Libération.
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice
Relevé de la plaque de la gare sncf de FOIX 09 = > https://railetmemoire.blog4ever.com/foix-09
Site internet SGA DMPA M2MOIRE DES Hommes ; cote AC 21 P 116330
Site internet La Libération de l’Ariège =>http://www.resistance-ariege.fr/index.php/Outils/imprimer?idpage=259&idmetacontenu
Site internet http://www.pyrenees-gites.fr/ariegehistoire.html
CAHLM ; Centre archives historiques SNCF Le Mans, ( en ligne ) cote 118 Lm 54/2
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Aimé DELRIEU était cheminot à Foix, il était Auxiliaire cantonnier, il était célibataire et résidait dans sa commune de naissance à Saint Pierre de Riviere,
Il était résistant, et appartenait aux Forces Francaises de l’ Interieur : le 21 aout 1944 il est tué au combat pour la libération de Saint Girons , il avait 19 ans …
Texte de sa Citation du corps d armée à titre posthume en date du 14 juin 1945 ; « Résistant de toujours , beau visage de FFI , magnifique tenue , spendide maquisard , s est battu avec un courage exemplaire et un entrain admirable , tué au combat lors d une reconnaissance avancée , Mort Pour la France le 21 aout 1944 à la bataille de Rimont . Croix de guerre Etoile de Vermeil .
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http://www.resistance-ariege.fr/index.php/Outils/imprimer?idpage=259&idmetacontenu=
Le 20 août au matin les maquisards de la Crouzette entrent dans la ville. L'Espagnol R. Rubio, chargé de la direction des opérations, est sérieusement blessé. Les nids de résistance sont neutralisés et les Allemands se retranchent vers le collège. R. Plaisant s’écroule alors qu'il essayait d'obtenir leur reddition. Le commandant Dreyer, responsable de l'Abwehr, est abattu. Alors que l'étau se resserre autour du collège, une colonne allemande motorisée d'environ deux mille hommes et cent dix camions arrive par la route de Saint-Lizier. Des hommes du 1er bataillon de la légion du Turkestan sont présents dans cette colonne aux ordres du commandant Schopplein. Il s'agit d'une unité supplétive de la Wehrmacht, composée de soldats soviétiques faits prisonniers sur le front de l'Est et enrôlés de force dans l'armée allemande. Appelés à tort Mongols, ils sont pour la plupart originaires de la Volga.
Les maquisards sont contraints de se replier. Les occupants pillent les maisons et terrorisent les habitants avant de prendre la direction de Rimont, considéré par les services secrets allemands comme un des centres de la résistance ariégeoise. A la fin de la journée, Saint-Girons retrouve sa liberté mais dix civils et cinq maquisards ont été tués.
Le martyre de Rimont
La légion du Turkestan est renforcée par les gardiens de la société pétrolière de Boussens, des fonctionnaires de l'organisation Todt, la garnison et les collaborateurs de Saint-Girons. La colonne met la matinée pour effectuer douze kilomètres: plusieurs camions tombent mystérieusement en panne. Schopplein ordonne de fusiller tout homme de plus de 14 ans.
Un civil est abattu peu avant Rimont. Contenus jusqu'à 11 heures par une trentaine de résistants très mal armés, les Allemands prennent en otage les habitants qui n'ont pu fuir ; dix sont massacrés. Les autres sont regroupés dans l'abbaye de Combelongue ou au bas du village. Ils sont libérés dans la soirée après des heures de simulacre d'exécution. N'écoutant pas ses subordonnés lui conseillant de profiter de l'effet de surprise pour foncer sur Foix, Schopplein perd un temps précieux à incendier systématiquement tous les bâtiments de Rimont. Le convoi allemand, qui tente de rejoindre les éléments parvenus non loin de Castelnau, est mitraillé par les maquisards postés sur les hauteurs enserrant la route. Des guérilleros, une unité dirigée par le lieutenant canadien Deller, des hommes du Mas-d'Azil, renforcent les unités déjà en place. En représailles, des hameaux et des fermes sont incendiés. Les Allemands se dégagent de cet étau en fin de journée mais leur avancée est freinée par des lancers de grenade. Après avoir subi de lourdes pertes, ils atteignent Castelnau : la route est jonchée de cadavres, de véhicules et d'armes.
Deux cent trente six bâtiments de Rimont et des hameaux environnants sont détruits. Onze civils et quatre résistants ont été tués. Au soir du 21 août, la colonne, au potentiel encore énorme, a été contenue mais l'échec est amer : elle n'a effectué que six kilomètres en vingt quatre heures. La résistance opposée par les maquisards est devenue sérieuse. De plus, quatre-vingt dix hommes de la 5ème brigade des guérilléros espagnols. de l'Aude rallient les combattants.
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http://www.pyrenees-gites.fr/ariegehistoire.html
La Libération de l’Ariège (du 17 août au 22 août 1944)
Il est à remarquer que le département de l’Ariège a retrouvé sa liberté sans l’intervention d’une armée régulière : ce sont des civils qui ont œuvré pour cette conquête.
- A l’approche du débarquement en Provence, une équipe vient renforcer les maquis et faire une liaison plus rapide avec les Alliés : c’est la venue du futur général Bigeard et de son équipe qui peut faire parachuter des armes sur Rieucros.
- Pendant ce temps, des troupes allemandes fuient le département (il en est de même pour la Milice ariégeoise qui les suit dans leur débâcle).
- Restaient des troupes allemandes : elles seront attaquées et défaites.
C’est le cas à Prayols, le 20 août. De même pour une longue colonne allemande qui passe par Saint-Girons (où eurent lieu des combats faisant plusieurs victimes) et arrive difficilement jusqu’à Rimont. Elle incendie ce bourg après des combats qui font plusieurs tués (21 août).
- Le 22 août, la colonne venant de saccager Rimont se heurte aux différents maquis accourus en renfort de toute l’Ariège (et même au-delà) : c’est la bataille de Castelnau-Durban et la reddition de plus de 1500 allemands, signée au lieu-dit Ségalas. Les prisonniers allemands sont transférés au Camp du Vernet…
- Le 22 août, au soir, l’Ariège est totalement aux mains des Français : elle est libre !
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