RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

DEJOUX Georges

DEJOUX Georges

 

Cheminot à la Gare du TEIL (07)

 

  

Date de naissance : 25 ou 28  décembre 1901

Lieu de naissance : POUZIN (Ardèche)

Date de décès : 01 aout 1944

Lieu de décès : DORA

Circonstances : Mort en déportation

 

 

Méthode de recherche Rail et mémoire pour cette notice :

Relevé de la gare du  TEIL

CD cheminots engagés / DBMOF

Site Internet ; http://www.amisdelaresistance07.org/

Site Internet ; http://ardecol-v2.inforoutes-ardeche.fr/museeduteil/articles.php?lng=fr&pg=51

 

 

 

 

Georges DEJOUX est cheminot à la gare du TEIL en Ardèche, il est syndicaliste CGT de l’Ardèche.  Interné au camp de  Saint-Sulpice-la-Pointe situé dans le département du Tarn à une trentaine de kilomètres au Nord Est de Toulouse jusqu’au 30 Juillet.

Il fait partie avec son frère également cheminot du Convoi I 252, train numéro 1681.01 ;  1087 hommes et 101 femmes parti de la gare RAYNALD de TOULOUSE le dimanche 30 juillet 1944, pour Buchenwald le 06 août 1944

Matricule 69957 à Buchenwald ; transfert DORA, décédé le 13 Mars 1945 à DORA

 Mort en déportation le 1er août 1944 à Dora (Allemagne) ;

 

Une rue Georges DEJOUX honore sa mémoire dans la commune du TEIL

 

 

 

 

 

Frère d’André DEJOUX, comme lui employé de la SNCF, domicilié au Teil (Ardèche) en

1940 et syndicaliste CGT, Au début de l’année 1942, avec son frère André, il figurait

dans la liste des « suspects communistes » du Teil que le commissaire des

Renseignements généraux de l’Ardèche transmit à Vichy. Le 29 mars 1944, la police

française arrêta les deux frères. Ils furent internés à Saint-Sulpice-la-Pointe situé dans le département du Tarn à une trentaine de kilomètres au Nord Est de Toulouse puis

déportés en Allemagne.

SOURCES : Arch. Dép. Ardèche, 72 W 363 et 366. — L.F. Ducros, Montagnes

ardéchoises dans la guerre, tomes I, II, III, Valence, 1981.

Pierre Bonnaud

 

Voir site

http://www.amisdelaresistance07.org/

 

 

Une vue de l’important dépôt S.N.C.F. du Teil à une époque (celle de la Résistance)
où 1.500 cheminots dépendaient de cette résidence

 

http://ardecol-v2.inforoutes-ardeche.fr/museeduteil/articles.php?lng=fr&pg=51

 

Il n'y a pas de « capitale » de la Résistance en Ardèche (pas plus qu'ailleurs), mais il y a des lieux qui ont souvent concentré les activités et les combats de la Résistance ; La petite ville du Teil (8000 habitants en 1940, 1500 cheminots relevant de cette résidence)) peut s'inscrire dans cette catégorie d'espace. L'implantation du Musée départemental se justifie par au moins trois séries de raisons.

- Une résistance sociale de longue durée s'est développée autour des cheminots du Teil : arrestation et internement de syndicalistes du rail dès décembre 1940, constitution de syndicats légaux et illégaux à partir de 1941, manifestation de rue lors des obsèques d'une victime des prisons de Vichy en juillet 1942 (Pierre Bonnet), grève et occupation des dépôts de locomotives en octobre 1942 (contre le « premier STO »), arrestation et déportation de deux dirigeants syndicalistes cheminots en 1943 (les frères Dejoux), exécution de dix otages dont cinq cheminots au printemps 44 (Sanilhac), grève insurrectionnelle et sauvegarde de matériel ferroviaire en août 44.

- Les figures symboliques, victimes de la répression, héroïsées par leurs camarades Résistants, sont nombreuses dans la ville. Retenons simplement ici le nom de Lucette Ollivier, ouvrière en soie âgée de 20 ans, abattue par une patrouille allemande lors de la distribution d'un tract, à la veille du 14 juillet 1943, appelant à célébrer la fête nationale et républicaine.

- Dans cette localité enfin ont pu se combiner un grand nombre de formes de la Résistance (action syndicale, renseignement, revendications alimentaires, , impression et diffusion de tracts clandestins), animées par de multiples organisations (CGT légale et clandestine, réseau Buckmaster, comités de ménagères, groupes du Front National et des MUR). Par ailleurs, des Teillois ont rejoint et encadré les « maquis » ou formations armées de la Résistance de la Drôme, de l'Ardèche et du Gard.

Cette cohésion a sans doute favorisé le rassemblement qui s'est opéré entre l'ensemble des organisations ardéchoises issues de la Résistance et de la Déportation autour de la création d'un Musée au Teil, d'autant plus que cette ville fut la seule à offrir une mise à disposition de locaux municipaux.

 

le monument de Sanilhac érigé au bord du talus où, fin avril 1944, dix otages,
dont cinq cheminots du Teil, furent fusillés par les nazis

 

MUSEE DEPARTEMENTAL DE LA RESISTANCE EN ARDECHE ET DE LA DEPORTATION 

13, rue de la République 07400 Le Teil

Tél : 04 75 49 18 15 



11/04/2009
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