DRAMARD Guy
DRAMARD Guy
Cheminot, surveillant au service electrique à Paris
Date de naissance : 30 nov 1925
Lieu de naissance : Bourg la Reine
Date de décès : 21 janvier 1945
Lieu de décès : poche de COLMAR
Circonstances : Tué au combat
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice.
Site Internet les apprentis du chemin de FER de Gerard PARAMON > http://gparam.free.fr/index2.html
Site Internet La libération de Paris Gilles Primout > http://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/attaque-de-trains-sur-la-petite-ceinture
« Madeleine Riffaud On l appelait Rainer », entretien biographique de Gilles plazy ISBN 2-260-01162-4 page 138
Centre archive historique de la SNCF Le Mans CAHLM cote 118LM092/2
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Guy Dramart était cheminot , ancien apprenti du Centre d apprentissage des ateliers de Vitry sur Seine, promotion 1940/1943 , la même que celle de Jean Bosc ( voir cette notice )
Il était surveillant au service électrique à Paris .
Resistant FTP , Il fait partie du Groupe SAINT JUST , groupe qui à la libération de Paris, sous les ordres de Madeleine Riffaud , le 23 aout empêche un train allemand de pénétrer dans Paris par la petite ceinture .
La libération de paris terminée ; Guy Dramard rejoint le régiment du Colonel Fabien et s' engage dans l' armée .
Le 21 janvier 1945, à 19 ans , il est mortellement blessé lors des combats pour la prise de Colmar .
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Attaque de trains sur la Petite ceinture http://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/attaque-de-trains-sur-la-petite-ceinture
Août 1944 : Les Allemands utilisent la gare Belleville-Villette comme dépôt d’essence. Elle est fortement protégée par un blockhaus et des mitrailleuses. Le commandant FFI Baron (19ème arrondissement – sous-secteur Nord II) a bien fait étudier quelques hypothèses d’attaque : tirs de mortier, utilisation des égouts… le manque d’armes empêche toute action d’envergure. La gare est donc simplement surveillée de près, dans l’attente d’une opportunité.
Il existe principalement trois sources sur les évènements qui se sont déroulés sur le tronçon de la Petite ceinture, de la gare Belleville-Villette (au Nord) au tunnel de la rue Sorbier (au Sud), en passant par la tranchée des Buttes-Chaumont, la gare de Ménilmontant et la passerelle de la rue de la Mare :
Si les détails diffèrent un peu selon ces sources, l’opération décrite consista bien à bloquer trois trains allemands, surpris entre la gare de Belleville-Villette et celle de Ménilmontant, et elle se déroula du 22 au 23 août 1944. Y participèrent des FFI du 19ème arrondissement, sous-secteur Nord II, des éléments de la compagnie FTP Saint-Just, des FFI du 20ème arrondissement, dont le groupe Piat, des membres de l’O.C.M (organisation civile et militaire), des policiers et quelques cheminots à la retraite.
Selon Charles Petit, le mardi 22 août à 16h00, un wagon de munitions est signalé sous le pont de la rue Manin. Les FFI se préparent aussitôt à l’attaquer. Mais un autre train est à la manœuvre dans la gare Belleville-Villette et l’opération est remise à plus tard. Le train remorque le wagon sous le tunnel des Buttes-Chaumont. Dans la nuit un autre train, venant de la gare de Bercy, est « mal aiguillé » par les cheminots de la gare de Ménilmontant et vient percuter le convoi qui s’était abrité dans le tunnel. Le lendemain 23 août, la gare de Ménilmontant est occupée sans difficulté tandis que celle de Belleville-Villette résiste jusqu’à 11h00 au prix de pertes sévères. Deux camions allemands arrivent en renfort, ils sont repoussés ; un train de troupes arrive par le Nord, il est stoppé par les rails déboulonnés. Les Allemands tentent plusieurs sorties. Un parlementaire FFI est abattu. Deux cents kilos de souffre sont préparés pour enfumer les soldats pris au piège dans le tunnel. Ils finissent par se rendre. Butin : trente-sept prisonniers, quatorze wagons d’armement, matériels de guerre et d’habillement.
Selon le commandant Baron (qui précise à la fin de son rapport : La capture du train nous a valu des récits romancés, dont le présent compte-rendu constitue la mise au point), la gare Belleville-Villette, un des principaux dépôts d’essence allemand de la région parisienne, est trop fortement gardée pour être attaquée ; elle est donc étroitement surveillée dans l’attente d’une opportunité. Les Allemands l’évacuent le 22 août vers 6h30. Il envoie un groupe franc l’occuper. Un cheminot de permanence apprend que des trains venant de Bercy se dirigent vers la gare de l’Est. Ils arborent drapeaux tricolores et Croix de Lorraine mais en raison de la grève il ne peut s’agir que de trains allemands. Le « signal carré » est fermé, des pétards sont installés sur la voie. Le premier train sort du tunnel (des Buttes-Chaumont). Le FFI Camus grimpe sur la locomotive, arrache un drapeau ; ses camarades ouvrent le feu. Le mécanicien allemand fait reculer sa machine pour se mettre à l’abri dans le tunnel mais heurte ainsi le convoi qui le suit. Baron et le gardien de la paix Lefevre pénètrent dans le tunnel pour demander la reddition des soldats. Pas de réponse. Ils ressortent et Baron installe ses FFI en surveillance. Il envoie également des cheminots de l’autre côté de la gare, au Nord, pour empêcher toute arrivée de renforts. Les FFI du secteur Est (20ème arrondissement, groupe Piat) surveillent la sortie Ménilmontant au Sud. Les Allemands ne bougent pas de la nuit. Le lendemain Baron fait étudier la possibilité de les enfumer par les bouches d’aération et réclame des bombes lacrymogènes à la Préfecture de police. Les Allemands tentent une sortie à la gare de Ménilmontant. Il s’y rend aussitôt. Les FFI ont capturé une trentaine de prisonniers, les wagons contenaient des fusils Mauser neufs, des cartouches, de la farine, des piles électriques, des radiateurs, des fanions à Croix gammée, etc. Tout ce matériel fut déclaré à l’administration des Domaines.
Selon Madeleine Riffaud, 20 ans, lieutenant FTP de la compagnie Saint-Just, qui reçoit le 23 août, au petit matin, l’ordre de se poster au pont de Belleville-Villette afin d’empêcher un train allemand de pénétrer dans le ventre mou du 19ème où il n’y a pas de barricades, l’opération est très risquée. Elle n’a que quatre hommes à sa disposition. Le groupe embarque dans une traction et se rend sur place. Du pont, ils jettent des explosifs et des feux d’artifice sur la locomotive tandis que les Allemands balaient le terrain à la mitrailleuse. Un wagon est déséquilibré. Les soldats se réfugient dans le tunnel. De l’autre côté, rue de la Mare, les FFI du 20ème ont des pertes, mais les deux issues du tunnel sont maintenant bloquées. Les quatre-vingts Allemands se rendent enfin en présence du commandant, du nouveau maire de l’arrondissement et des FFI du quartier.
Sur cette photo d’un groupe de la compagnie Saint-Just, on peut reconnaître Gilbert Cot (1) et Guy Dramard (2) qui participèrent à l’attaque aux côtés de Madeleine Riffaud (3). Guy Dramard s’engagera dans la colonne Fabien, futur 151ème RI, et sera mortellement blessé en Alsace le 21 janvier 1945. Dans le cercle, au centre, André Calves (lire son témoignage).
Pour Consulter integralement la page de Gilles Primout
http://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/attaque-de-trains-sur-la-petite-ceinture
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La Promo 1940 42 des apprentis de Vitry sur seine
Guy Dramard et Jean Bosc y sont , mais pas possible de les identifier ... peut etre les deux en haut à gauche ??
Photo : Site , les apprentis du chemin de Fer Gérard Paramon > http://gparam.free.fr/index2.html
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