GUINAMANT Yves Marie
GUINAMANT Yves Marie
Cheminot, facteur enregistrant à la gare S.N.C.F. de Broons (22)
Date de naissance : 04 Aout 1910
Lieu de naissance : Plusquellec 22
Date de décès : 03 Aout 1944
Lieu de décès : Mégrit 22
Circonstances : abattu lors des combats de la libération de Mégrit .
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque commémorative de la gare de Broons (22)
PHOTO site internet animé par Serge TILLY : http://cerp22.free.fr ;
http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Broons/Megrit%20Yves%20Guinamant/1.html
Centre d Archives Historiques SNCF Le Mans, en ligne, cote du dossier : 118 LM 93/ 6 Et LM 55 .
SGA DMPA DAVCC Caen ; cote AC 21P 200709.
Site Mémorial GENWEB.
Mégrit, la vie d'une commune à travers le temps, Résumé des événements de la seconde guerre mondiale réalisé par le secrétaire de mairie Henri VOISIN complété par Claude LEMÉTAYER :2003, pages 82,87 .
Journal Ouest France ; Mégrit ; 01 Août 2014 http://www.ouest-france.fr/yves-guinamant-resistant-cheminot-mort-le-3-aout-1944-2737429
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Yves Marie GUINAMANT était cheminot, il était facteur enregistrant à la gare de Broons dans les cotes du Nord.
Fils de François Marie GUINAMANT et de Marie Louise GUYADER, Il était marié à Anne Marie DERRIEN, le couple avait un enfant, Achille, âgé né en octobre 1939, la famille résidait dans la gare de Broons.
Résistant, il faisait partie des FFI depuis 1943, membre du maquis de Bourgneuf . et devient sergent , chef de groupe en juin 1944 .
Le 3 aout 1944 lors des combats de la Libération, il fait partie d’un groupe de combattants de la Résistance qui combattent aux orées du village en progressant vers la ferme des Vaux, il est victime d’un tireur allemand posté dans le clocher de l'église.
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Un maquis de résistants du secteur de Broons (22) s'est installé dans la forêt de Bourgneuf le 14 juillet 1944 sous les ordres du sous-lieutenant Roger DUPUY (alias Durany) - Yves GUINAMANT le rejoint et devient chef de groupe . Fin juillet 1944, le maquis se disperse pour une partie à Saint-Cado à Sévignac (22) et pour une autre partie à Mégrit (22) – Yves GUINAMANT suit le groupe de Mégrit (22) . Vers 17 heures, le 3 août 1944, il sort avec son groupe du bois situé près du château des Vaux à Mégrit (22). Un convoi allemand est stationné à La Grande Métairie en surplomb du bois . Un ou plusieurs Allemands sont de faction en haut du clocher de l'église , les Résistants sont à peine sortis du bois qu'ils sont repérés. Un combat éclate, les Allemands se déploient sous de gros chênes depuis le talus de La Grande Métairie . Yves GUINAMANT s'allonge avec le fusil-mitrailleur et se met en position de tir. Il reçoit plusieurs balles dans la tête et est tué sur le coup .
Le combat continue dure environ 2 heures. Les Allemands ont 2 tués et 3 prisonniers mais les Résistants doivent décrocher . Le corps d'Yves GUINAMANT est ramené plus tard en voiture à la Communauté à Broons (22) en passant par le bourg de Trémeur (22)
- Acte de décès dressé le 4 août 1944 à l'hôpital militaire de Broons (22) et transcrit le jour-même à l'état-civil de Broons (22) - Une stèle commémorative lui rend hommage dans le cimetière de Mégrit (22) mais elle se trouvait à l'origine hors du cimetière, à la sortie du bois. Une rue porte son nom à Mégrit (22) ainsi qu'une impasse à Broons (22)
Un portrait peint par le maire Alphonse TIENGOU se trouvait en son honneur à La Gare de Broons (22) mais il a disparu lors de travaux.
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Journal Ouest France ; Mégrit ; 01 Août 2014
Yves Guinamant, résistant cheminot mort le 3 août 1944
L'histoire
Il était cheminot et résistant. Le 3 août 1944, suite à une fusillade de deux heures avec les soldats allemands, Yves Guinamand fut abattu de plusieurs balles, dont une mortelle en pleine tête.
Ce matin-là, le maquisard avait quitté sa femme et son fils, alors âgé de quatre ans, avec une émotion et des craintes qu'il ne parvint pas à leur dissimuler. Il rejoignit ses camarades de combat au bois des Vaulx, à Mégrit.
Le déroulement de la tragique journée, dont se souviennent encore les aînés de la commune, a été consigné par le secrétaire de mairie de l'époque, M. Voisin : « Retenons-en que le sergent Yves Guynamant tente une sortie du bois, couché derrière son fusil-mitrailleur... » Sa mort s'ajoute à celle de trois soldats allemands et de nombreux blessés et une prise d'otages de plus d'une heure. « Les Allemands fuient le bourg et, à 20 h 30, la commune est libérée. »
Yves Guinamant fut déclaré « tué à l'ennemi » et « mort pour la France ». La Croix de guerre à titre posthume lui fut décernée en 1945. Une stèle fut érigée par les familles de Broc et Couëssin en 1950 sur le lieu du drame où il tomba, avec l'épitaphe « En mémoire de leurs morts pour la patrie pendant la guerre 39-45 ».
Des hommes déterminés
Le Mégritien appartenait aux Forces françaises de l'Intérieur depuis 1943. Né à Plusquellec, il avait 29 ans à la déclaration de la guerre, et sa profession de cheminot l'avait amené à exercer à la gare de Broons, où il était facteur d'enregistrement.
Il était membre du maquis tout récemment formé de Bourgneuf, à Sévignac, composé de plusieurs dizaines d'hommes, dont des Russes et des Siciliens. A la dissolution de celui-ci, il rejoignit le maquis de Mégrit. Le nom d'Yves Guinamant figure sur les monuments aux morts de Plusquellec et de Broons ainsi que sur une plaque commémorative, dite la « plaque des quatre cheminots » apposée sur le mur du local technique du quai SNCF de Broöns. Une impasse porte également son nom près de la gare.
Dans la commune de Mégrit, une rue se nomme Yves-Guinamand.
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