RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

HOUYVET Jean

HOUYVET Jean Eugène René


Cheminot à CHERBOURG (50)

 

 

Date de naissance : 19 juin1921

Lieu de naissance : SAINT PIERRE EGLISE  (50)

Date de décès : 23 mars1943

Lieu de décès : SACHSENHAUSEN

Circonstances : Mort en déportation

Enregistré à SACHSENHAUSEN  sous le matricule 58295

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé de la plaque de CHERBOURG (50)

 JO1992p17700-17705 Houyvet (Jean, Eugène, René) né le 19 juin 1921 à Saint-Pierre-Eglise (Manche)

Livre mémorial FMD, Tome I , page 621   

Site Internet  http://beaucoudray.free.fr/1940.htm ; http://beaucoudray.free.fr/bocage.htm

Site Internet  http://www.wikimanche.fr/Jean_Houyvet  

André Defrance, Attestation d'activité dans la Résistance, 14 mars 1952


Documents Mme PASQUIER HOUYVET ( sa soeur )


MAJ du 24 juin 2011

Photo plus scan CNI





 

Jean Houyvet, né à Saint-Pierre-Église le 19 juin 1921, mort en déportation le 23 mars 1943, est un résistant de la Manche.

Jean Houyvet habite Cherbourg, 67 rue du Vieux-Pont, il est employé à la gare.

 Dès 1940, contacté par Roger Anne, il milite au sein des Jeunesses communistes et participe au recrutement de jeunes patriotes. En mai 1941, il figure parmi les créateurs, dans la région de Cherbourg, du Front patriotique de la jeunesse, organisation de Résistance placée sous l'égide du Front national.

Il intègre par la suite les formations des Francs-Tireurs et Partisans Français et participe aux actions du groupe « Valmy », notamment en juin 1942, à la destruction de matériels entreposés par l'armée d'occupation aux établissements Grouard à Cherbourg.

 (En juin, 15 hommes, avec Gustave Jurczyszyn, détruisent, à Cherbourg, les établissements Grouard, occupés par les ateliers de réparation de trois services allemands. )

Il est arrêté le 4 novembre 1942 sur les lieux de son travail, en gare de Cherbourg, par les policiers français Dufour et Audidier, aux ordres de la Gestapo.

Jean houyvet et déporté par le convoi I 74 parti de Compiègne le 24 janvier 1943  pour le camp de Sachsenhausen où il décède le 23 mars 1943

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LE PARTI COMMUNISTE FONDE LE MOUVEMENT " FRONT NATIONAL "

Le recrutement des anciens membres du parti communiste continue sans relâche sous l'impulsion d'André DEFRANCE. Il peut compter dans le Mortainais sur les carriers et les bûcherons de Saint-Michel-de-Montjoie groupés autour des frères HILLIOU qui s'adonnent à distribuer avec Roger PALARIC tracts et brochures et dont le domicile servira de refuge aux militants clandestins du parti.

A Coutances, une cellule est reconstituée autour de Félix BOUFFAY et à Agon par le cafetier Maurice GUILLOT. Le parti cristallise le mécontentement populaire au sujet du ravitaillement insuffisant, en organisant, au début de février, sous l'impulsion de Mme BOUFFAY une pétition qui recueille 350 signatures de ménagères, obtenant ainsi un déblocage des stocks en pâtes alimentaires et en pommes de terre.

A Granville, en mars, Louis BLOUET est l'adjoint de René LONCLE avec qui Louis PINSON, instituteur à La Haye-Pesnel, prend contact à l'occasion d'une visite à son ancien professeur Maurice MARLAND qui l'encourage à la Résistance. Pour l'instant le mouvement ne se manifeste que par des tracts envoyés par la poste.

A Equeurdreville, à partir d'avril-mai, des réunions clandestines ont lieu régulièrement au domicile de Pierre VASTEL : c'est le groupe " Valmy " où se retrouvent entre autres : Henri CORBIN, Maurice FONTAINE, André COLAS, Lucien MATELOT, Raymond POTTIER, Auguste LIVORY, Léon LECRES dont la femme fait le guet. D'autres ont lieu, rue de Tocqueville, chez Émile PINEL.

A la même époque se reconstitue à Cherbourg. sous le vocable du " Front patriotique de la Jeunesse ", le groupe des Jeunesses communistes dont le responsable est un apprenti menuisier de 16 ans Roger ANNE et qui, en fin 1941, comptera dans ses rangs, Jean HOUYVET, employé à la S.N.C.F., René LEJEUNE, Gustave JURCZYSZYN et l'instituteur de la Glacerie Jean MICIIEL. »…

… « De nouvelles arrestations achèvent le démantèlement du mouvement :                                           A Cherbourg, le 15 octobre, celles de Roger ANNE et de Maurice TRUFFAUT. dirigeants du groupe des jeunes F.T.P. (fusillés le 31 décembre à Saint-Lô).

Le 16 octobre, de Georges TYPHAIGNE (déporté à Sachsenhausen).

A Cérences, le 19 octobre, celle de René LORENCE, mort en déportation à Sachsenhausen.

Puis le 31, celle de Victor LERAY, arrêté à Folligny, également déporté à Sachsenhausen.

Le 2 novembre, à Cherbourg, celle de Victor LEVEQUE, fusillé le 2 janvier 1943.

Le lendemain, c'est René LEJEUNE. déporté à Sachsenhausen.

Puis le 4 novembre, Jean HOUYVET, mort en déportation au même camp.

 Eugène LEDRANS, arrêté à Octeville (déporté à Sachsenhausen). »

Pour lire l'intégralité de ce texte : http://beaucoudray.free.fr/1940.htm

Jean Houyvet figure sur le Monument aux Morts de la ville de Cherbourg, situé dans le jardin public et sur le monument de la gare SNCF.                                                                                



11/12/2010
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