RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

REINERT Andre

 

REINERT André

 

 

 

AJUSTEUR à REIMS (51)

 

Date de naissance : 13 Juillet 1920

Lieu de naissance : PARIS (75013)

Date de décès : 6  ou 7 Juin 1944

 Lieu de décès : St Georges du Viervre (27)

Circonstances : Tué au combat

 

Méthode de recherche pour Rail &Mémoire

Relevé de la plque SNCF de la gare de REIMS (51)

Notre Métier du 27 septembre 1946

 

 Les Rues de Reims, mémoire de la ville, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.   http://lavieremoise.free.fr/dossiers/dossiers.php?id_dossier=192  

 

 page 225 « les lucioles de ma nuit, le maquis Surcouf en Normandie » de  Raymond Ruffin édition presse de la cité 

 

 

 

ISBN-13: 978-2258000636   Editeur : Presses de la Cité 

 

 

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 extrait Notre Métier du 27 Sept 1946 

 

 

 

 

 

André Jules Reinert, cheminot, appartient au mouvement de résistance Action-Vengeance, groupe S.N.C.F.

Sergent des Forces françaises de l’intérieur.

 il échappe à l’arrestation massive du groupe, le 16 décembre 1943. On peut voir son épitaphe au Cimetière du Sud. (A reims)
Résistant, mort pour la France, au lieu dit La Pommeraye, à Saint-Georges-du-Vievre (Eure) le 6 juin 1944 .

 

 

 

Maquis SURCOUF dans l’EURE

 

 « …Jean l'Abbé rentre au PC, retour d'une mission de liaison avec la Section 3. A Robert Leblanc atterré, il apprend le résultat de l'engagement de Saint-Georges : Roger le Lorrain a perdu deux hommes : " Tintin " (André Reinert) et " Bernard " (Bernard Gosselin). Trois maquisards sont blessés : " Pingouin ", " Cyrille " et " Mousse ", deux autres sont portés disparus : " La Tulipe " et " Secrétaire " ; le chef du Surcouf est secoué, et il écrit dans son journal de marche : » ...C'est vraiment le premier coup dur que j'ai à encaisser, il faut que je fasse très vite un effort pour refouler les sanglots qui me montent à la gorge"

 

 

 

« Le Canton de Saint Georges du Vièvre, grâce à ses vallons aux pentes boisées et son bocage, fut un haut lieu de résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale.

En 1942, l’épicier du village Robert LEBLANC, le curé l’abbé MEULANT et le charpentier Robert SANSON dit « la Torpille », commencèrent à cacher des jeunes réfractaires au STO. Puis, l’effectif grossit et le maquis s’organisa en groupes armés qui, à partir de septembre 1943, multiplièrent les coups de main et les sabotages. A la libération, le maquis aligna 300 combattants armés pour soutenir les alliés.



Le Maquis Surcouf deviendra très efficace dès la fin 1943 et surtout dans les mois de mai, juin et juillet 1944.Il fut le maquis le plus actif de Haute Normandie durant la Seconde Guerre Mondiale.

En face de l’église se trouve une épicerie : le berceau du maquis Surcouf. Lors de la seconde guerre mondiale, les maquisards s’y réunissaient pour préparer les sabotages.

 

 

 



A l’entrée du village, inauguré le 10 juin 1948 en présence de Pierre Mendès-France, un grand monument rend hommage aux résistants de la région qui ont donné leur vie dans la lutte contre l’occupant allemand."

 

 

 



03/07/2012
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