DAVID louis
DAVID Louis
Cheminot à ARGENTON (36)
Date de naissance : 04 février 1900
Lieu de naissance : ARGENTON 36
Date de décès : 09 juin 1944
Lieu de décès : FONTFURRAT (36)
Circonstances : Exécuté
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de la gare d'ARGENTON 36
Stèle en hommage à Louis DAVID et à son fils Fabien, tués le 9 juin 1944
Route de FONTFURAT (36)
Site Internet http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d'Argenton-sur-Creuse
Site Internet http://wwwphp.ac-orleans-tours.fr/crdp/cddp36/IMG/pdf/Monuments_steles_et_plaques_dans_l_Indre.pdf
Site Internet : Les plaques commémoratives http://www.plaques-commemoratives.org/plaques/centre/plaque.2009-03-13.6102680130/view?searchterm=blin
Argenton 9 juin 1944 ; d'André COTILLON Editions du CHA 1994, réédition 2004
Argenton-sur-Creuse dans
Fusillé le 9 juin 1944, par les troupes nazies de la 4ème compagnie du régiment "Der Führer" de la 2ème division blindée SS Das Reich";
« les allemands ont le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse, assassiné 67 personnes: 56 hommes, femmes et enfants non combattants et 11 membres des FFI. Les mêmes criminels massacraient le lendemain 10 juin 1944, 642 habitants de la ville d'Oradour-sur-Glane (87). »
« Pour
Une opération est aussitôt montée par le sud d'Argenton, tandis que les accès ouest, nord et est sont verrouillés. Une colonne est envoyée à Argenton, constituée de la 15e compagnie du SS-panzergrenadier-régiment 4 Der Führer, une unité autonome spécialisée dans les opérations de nettoyage à la suite d'actes de résistances, commandée par le SS hautptsturmführer []Haelke.
Les Argentonnais ne s'en doutent pas. Ils sont même dans l'allégresse car ils pensent que leur ville est définitivement libérée.
La colonne est fortement armée. Elle est composée de deux blindés, un canon, dix camions, avec deux cents hommes excités, torse nu, chantant, hurlant, furieux des attaques que leur division subit de toutes parts. Les Résistants postés sur la RN 20 doivent décrocher. Ils interceptent à son retour la camionnette revenant de Saint-Benoît. Bébert fait précipitamment demi-tour et cache dans des fourrés le véhicule, les armes et sa mitraillette. Cette interception est heureuse car la découverte des armes par les Allemands n'aurait pu qu'accroître leur violence.
La colonne arrive au sud d'Argenton vers 17 heures 45. Elle se divise en plusieurs groupes. Les uns vont tirer sur tous ceux qu'ils voient, d'autres prendre des otages. Une dizaine de soldats du Premier régiment de France qui étaient assemblés dans un café tirent sur les Allemands. Ils se retranchent ensuite dans une cabane puis arrivent à décrocher tandis que leur camarade Henri Rognon continue à tirer pour les couvrir. La cabane doit être réduite au canon. Les Allemands, furieux, pénètrent dans les maisons. Mme Aubry et ses deux filles adolescentes sont abattues. D'autres subissent le même sort. Les groupes progressent dans la ville et le massacre continue. Les hommes qu'ils aperçoivent sont tués, dont un jeune de 16 ans, Fernand Auclair. Ceux qu'ils trouvent dans les maisons sont abattus d'une balle dans la nuque
. A la gendarmerie, les hommes sont arrêtés, emmenés à Maroux et fusillés.
Arrivés à la gare, les Allemands veulent abattre tous les cheminots. Le chef de gare, Vautrin, qui parle allemand, parlemente longuement et arrive à sauver ses douze camarades, qui sont pris en otages… »
Pour lire l'intégralité de ce texte http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d'Argenton-sur-Creuse
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