RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

DELVALLEZ Jean

DELVALLEZ Jean

 

Inspecteur

 

Date de naissance : 1er juin 1906

Lieu de naissance : HARNES (62)

Date de décès : 20 novembre 1944

Lieu de décès  : BRANDEBURG ( Allemagne)

Circonstances : Décapité

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l'Atelier, 2003

Infos de  l'ARMREL (Association Recherche Mémoire Résistance en Eure & Loir)

Livre Mémorial FMD Tome III page 391

 « un cheminot sans importance » de André Diligent éditions France empire page 61

 

nouveau 08 12 2010 

INFOS ARMREL " A propos de Jean DELVALLEZ " (cliquez ici )

 

Jean DELVALLEZ, inspecteur à la SNCF, entre en Résistance dès 1940. Responsable de l'OCM dans le Nord, repéré et traqué, il doit disparaître.

Arrêté à Paris le 8 avril 1944, il est incarcéré à la prison de Loos-lès-Lille.

Le 12 août 1944, Jean DELVALLEZ et six autres prisonniers, classés « Nuit et Brouillard » sont dirigés vers la prison Saint-Gilles de Bruxelles.

Condamné à mort par le tribunal de Bruxelles, Jean DELVALLEZ est transféré à Berlin. Il est décapité à la prison de Brandeburg le 20 novembre 1944.

Sa veuve réside à Souastre.

 

Sur le Web : http://brandodean.over-blog.org/archive-08-23-2007.html

 

 « En mars 1994, Pierre Hachin s'est éteint à l'hôpital Dron de Tourcoing, à l'âge de 82 ans. Officier de la Légion d'Honneur, titulaire des plus glorieuses médailles militaires françaises, de hautes distinctions étrangères civiles et militaires, Pierre Hachin restera d'abord quelqu'un qui, au-delà des oripeaux ornant le revers de sa veste, « a écrit l'histoire de France avec son sang ».

Il est né à Ascq en 1912. Son père mobilisé est mort trois ans plus tard  au  Champ d'honneur, lors de la Première Guerre mondiale en 1915, il avait 29 ans.

« Ma mère nous a élevé dans le culte de notre père et la ferveur pour le pays » expliquait Pierre Hachin comme pour justifier de son engagement ultérieur.

Il fit ses études à Jeanne-d'Arc de Lille, d'où il sortit major, puis entra à la S.N.C.F. où il devint chef d'exploitation.

« Mobilisé en 1939 et affecté comme secrétaire au centre mobilisateur d'Arras, je me considérais comme "planqué" alors que je souhaitais vivement venger la mémoire de mon père ».

 

Affecté sur sa demande dans les corps francs comme officier artificier, il est muté en Alsace et fait sauter un pont en Mai 40.  «  Sa conduite exemplaire permet de sauver la vie de ses camarades de combat » témoigne sa fille. Cela lui vaudra la Croix de Guerre avec palmes et trois citations dont une du général de Gaulle en personne.     

Dans la Résistance dès sa création en 1940, il organise les premiers groupements et formera de futurs artificiers.

Fait prisonnier à Auxerre, il tente par deux fois de s'évader puis est libéré comme cheminot en août 40 et revient dans le Nord.

En 1941, il s'occupe de l'évasion et du rapatriement de soldats alliés.

Il entre alors dans un réseau de résistants cheminots par l'intermédiaire d'un responsable cheminot, Jean Delvallez, syndicaliste CFTC. C'est par lui qu'il prend connaissance du premier numéro clandestin de « La Voix du Nord » en janvier 1941 et entre en relation avec ses diffuseurs de Fives  et les fondateurs Natalis Dumez, l'ancien secrétaire de l'abbé Lemire et Jules Noutour, syndicaliste policier plutôt socialiste. Commence alors pour Hachin une activité clandestine intense de reproduction du journal et de sa diffusion.

La Voix du Nord- presse non communiste  la Voix du Nord, de Dumez et Nautour, flamande certes, mais diffusée dans le département par l'intermédiaire des cheminots, qu'on distingue parfois difficilement de Libé-Nord fait de même- et ses secteurs s'installent dans la même zone géographique, couvrant le versant septentrional du département. Ces mouvements renforcent leur organisation militaire en 1944 sur les ruines de l'OCM   Cette OCM se reconstruit toutefois sur des bases réduites, sous l'impulsion de Jacques Piette et du régional Delvallez et autour de Ternant

 

 « un cheminot sans importance » de André Diligent éditions France empire page 61

 

rue Jean Delvallez et école Delvallez à Zuydcoote

salle Jean Delvallez  coudekerque

Rue Jean Delvallez. 59140 Dunkerque

PLACE JEAN DELVALLEZ 59495 LEFFRINCKOUCKE

 

Notice du Maîtron :

DELVALLEZ Jean.

Né le 1er juin 1906 à Harnes (Pas de Calais), mort décapité le 23 novembre 1944 à Berlin (Allemagne) ; cheminot résistant. ; syndicaliste CFTC du Nord.

Jean Delvallez entra au chemin de fer du Nord en 1924 comme journalier au service de l'exploitation et militait à la CFTC. Inspecteur de l'exploitation à Dunkerque, il entra dans la résistance du Nord dès 1940 et, en 1941, il fut recherché par la gestapo. Jean Delvallez fonda un journal clandestin, La Voix du Nord, et fut responsable OCM pour cinq départements avec l'aide des réseaux « France » et « Century ». Il fut arrêté à Paris le 9 avril 1944 à la sortie de l'église Notre-Dame-des-Champs puis interné et torturé à Compiègne et ensuite en Belgique avant d'être transféré à Berlin. Il fut décapité à la hache le 23 novembre 1944. Il avait trente-huit ans.

 



03/10/2009
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