RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

BROZILLE Paul

BROZILLE Paul

 

BROZILLE2.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(C) Photo Coll Gérard Brozille, son fils pour R&M

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Cheminot,  Ouvrier au dépôt de  PORTE LES VALENCE (Drome 26)

 

Date de naissance : 30  aout 1913

Lieu de naissance : VALENCE (26)

Date de décès : 27 juillet  1944

Lieu de décès : Saint-Andéol-en-Quint (26 )

Circonstances :  Exécuté / Fusillé

 

 

 

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 Relevé de la plaque SNCF du dépôt de  Porte les Valence ( 26 )

 Contact Famille : Entretien téléphonique *  :  son fils Gérard ainsi que sa belle fille Michelle, avec toute notre gratitude pour leur aide .

Notre Résistance: 1942-1944 / René Ladet, Editeur R. Ladet, 2008 ISBN  2746603322, 9782746603325

Site Internet   http://museedelaresistanceenligne.org/media972-Le-pont-des-Tourettes-dans-la-vallA#fiche-tab

Centre Archives Historique Le Mans de la SNCF, en Ligne, cote  118LM110/2    

 

 

 

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                Paul BROZILLE était cheminot, ouvrier au dépôt de Porte les Valence dans la Drome.

* « Paul était le fils d’un cheminot qui travaillait à Porte les Valence .

 Il était marié, il avait deux jeunes enfants, Albert et Gérard. La famille habitait au  41 avenue Félix Faure à Valence.    Paul était dans les FFI, il  participa à des sabotages au dépot de Portes , il mettait des explosifs dans les machines et après les arrestations , il s est enfui,  il est parti au maquis par le Vercors . Il faisait partie des Forces Françaises de l'Intérieur, et du Maquis PERRIN, Compagnie PONS  basée au pied du Vercors . »

 

Le 27 juillet 1944, sa compagnie subit deux attaques des troupes allemandes chargées de nettoyer le Vercors …

Il est pris par les allemands dans une ferme, avec son camarade Paul Viallet , alors qu ils n’ont  pu décrocher ;  ils sont exécutés sur place  au Pont des Tourettes à Saint-Andéol-en-Quint (Drôme).

 Son corps ne sera rapatrié que plusieurs mois après son décès et inhumé au cimetière de Valence.

 

BROZILLE003.jpg

Paul Brozille , les années d' insouciances ; à la pèche  !

(C) Gérard Brozille son fils pour R&M

 

 

 

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http://museedelaresistanceenligne.org/media972-Le-pont-des-Tourettes-dans-la-vallA#fiche-tab

Le pont des Tourettes dans la vallée de Quint

 

pont des tourettes .JPG

 

La compagnie Perrin livre, autour de ce pont, un combat acharné aux Allemands et retarde leur progression.

 

 

 © Collection Robert Serre Droits réservés

Dans cette région escarpée, le pont des Tourettes fait passer la route de la rive droite à la rive gauche de la Sure, affluent de la Drôme. Ce secteur est le point de passage pour remonter, depuis le RN 93 dans la vallée de la Drôme, vers le « pays de Quint ». La petite route à gauche mène à Vachères, d’où il était possible d’accéder à L’Escoulin et à la ferme des Maillets qui abritait le PC de De Lassus Saint-Geniès.   Auteurs : Robert Serre

Après la défaite du Vercors, les FFI drômoises se trouvent sous leur propre commandement, elles n'agissent plus dans le cadre défini par le Vercors. Elles vont effectivement tenir le coup lors des engagements contre la Wehrmacht. Il s'agit de réussites toutes relatives, et seulement dans certains cas.

Le 27 juillet 1944, dans le cadre des combats liés au nettoyage du Vercors, les Allemands se heurtent, vers 7 h du matin, à la compagnie Perrin (Henri Prongues) qui garde le passage des Tourettes, sur la Sure entre Sainte-Croix et Saint-Andéol-en-Quint. La compagnie reste sur place malgré les ordres de repli, alors qu'elle est tournée par d'autres Allemands passant par le col de Marignac. Elle parvient à faire sauter par explosif le pont de la petite route de Vachères. Vers midi, une deuxième attaque allemande oblige cette fois la compagnie à se replier, elle décroche à 17 h 30 après avoir fait sauter le pont des Tourettes. Un Allemand antinazi ayant rejoint la compagnie, se sacrifie en tenant en échec la colonne allemande jusqu’à épuisement de ses munitions pour permettre à ses camarades de s’échapper. Il est achevé par les Allemands. On ne connaît que son prénom : Rudolph. Cinq Résistants sont blessés.
Les Allemands ont de nombreux tués et 5 camions hors d’usage. Ils contournent le pont et passent par le col de Marignac où le détachement de la compagnie Pons commandé par Marion évacue sa position sans que la riposte soit bien vigoureuse. Au passage à la ferme Bertrand, les Allemands trouvent deux membres de la compagnie Pons, Louis Vialet et Paul Brozille, qui avaient refusé de suivre leurs camarades et voulaient tenter leur chance isolément. Ils tuent les 2 maquisards et incendient la ferme. Les Allemands descendent à Saint-Julien-en-Quint et Breton réoccupe le col de Marignac. Peu après, de Lassus est bien décidé à dégrader l’officier qui commandait à Marignac : il le fait d’abord emprisonner puis poster avec une mitrailleuse au sommet d’un piton rocheux où il restera 15 jours.

Auteurs : Robert Serre
Sources : Pour l'Amour de la France, ADD, 97 J 91, 9 J 4.

 

 

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Capture.JPG

 

 l' endroit où Paul Brozille fut exécuté

 

 

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07/10/2015
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